La météo au 18e siècle (1)

Se plonger dans des vieux livres, peut-être poussiéreux mais ô combien instructifs, est un moment de rare bonheur pour moi. Pourquoi ? Car le passé ne peut que nous aider à comprendre notre présent et aussi… notre avenir.
Non, ceci ne sera pas un article sur la politique actuelle de notre chère région, l’Alsace.
meteo-alsaceJe voudrais parler de l’autre sujet qui alimente quotidiennement nos discussions : la météo ! L’hiver est tellement long, froid, pluvieux, neigeux, venteux et ceci malgré le calendrier qui nous assure (rassure ?) que le printemps est déjà là.
Changement climatique ? Cycle solaire avec de nombreuses éruptions ? Il n’y a plus que deux saisons ? C’est la faute de l’Homme et de ses inconséquences ? Voilà quelques-unes des questions qu’on entend ici et là.

Et pourtant, en lisant un recueil écrit par plusieurs curés de la Haute-Alsace au 18e siècle, je constate que les humains se sont intéressés, de tout temps, aux choses de la nature, aux brusques variations de la température, aux mouvements parfois désordonnés de l’atmosphère. Bref, à cette météo qui nous préoccupe tant.

L’opuscule démarre en 1755 et, année après année, les différents auteurs notent l’état de l’atmosphère de la région et renseignent sur les vents dominants, sur les aurores boréales (il y a – avait des aurores boréales chez nous ??), sur les coups de foudre violents, sur les ébranlements sismiques du sol, sans oublier… la qualité du vin.

À la lecture de ces annotations, nous constatons que la météo est variable d’une année à l’autre et que, sur l’échelle du temps, hivers rigoureux, printemps froids et pluvieux ou étés et automnes caniculaires sont assez fréquents. Et on ne parlait pas encore de changement climatique. Soulignons aussi l’expression « de mémoire d’homme » qui apparaît à plusieurs reprises. On peut aussi remarquer que les secousses sismiques étaient relativement fréquentes.

L’énumération des années étant longue (de 1755 à 1811 – du roi Louis XV à l’empereur Napoléon 1er, en passant par la période de la Révolution et de la Terreur), l’article sera découpé en deux parties. Les degrés de température étant indiqués sur la base de l’échelle de Réaumur, nous les avons convertis en °Celsius.
Voici quelques extraits :

1755
Novembre et décembre très froid. Le 9 décembre, un tremblement de terre.

1757
Février : très froid au point que les rivières ont été prises par la glace et qu’on y passait avec de grosses charges. La fin du mois très doux.
Le 24 août, à 9h du matin, le thermomètre est à 38°C. A 10h du matin, un orage sans pluie mais avec un vent du nord très violent qui a fait descendre le thermomètre à 15°C.
– Grande quantité de vin de médiocre qualité.

1759
27 juillet, le feu du ciel (foudre) a incendié la toiture de la cathédrale de Strasbourg.
Grandidier* raconte également cet accident : « Vers une heure et demie de l’après-midi, un globe de feu, comme un tourbillon de soufre, tomba sur la flèche de la tour dont il n’abattit que quelques pierres. Mais il s’élança sur le grand toit de plomb qui couvrait la nef depuis la grande porte jusqu’au chœur et mit le feu à la charpente. L’incendie se répandit si rapidement qu’en moins d’une heure tout était en feu d’une extrémité à l’autre et que le plomb fondu tombait en liquide enflammée de la voûte sur le pavé de la nef. « 
15 septembre, le feu du ciel a considérablement endommagé la flèche de la même cathédrale. Sans une pierre qui encore a tourné sur soi comme sur un pivot, il serait tombé 28 pieds de la flèche.
Précisions de Grandidier* : « la foudre tomba de nouveau sur la cathédrale et toucha la couronne de la tour sans aucun feu à l’intérieur. Quatre années furent employées pour réparer les dommages causés par ces deux orages. Ces réparations coûtèrent à la fabrique plus de 4000 livres. Le toit, qui s’étend sur la nef, ainsi que celui qui est au-dessus de la coupole du dôme, furent couverts en cuivre rouge à beaucoup de frais. »

*Philippe-André Grandidier, historien, Essais historiques et topographiques sur l’Eglise cathédrale de Strasbourg, p. 190-195.
L’été très orageux et beaucoup d’accidents de la foudre dans la région.
L’automne constamment très beau et chaud.
– Beaucoup de grain, de foin. Médiocrement de vin et pour la qualité de même.

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1760
L’été fort chaud, il n’a pas plu pendant trois mois.
Le 20 décembre avant 9 heures du soir la lune étant à deux jours de son plein, a eu un cercle lumineux d’une netteté très rare.
– Du beau grain, médiocrement assez de foin, point de regain ni de légumes. Beaucoup de vin et d’excellente qualité.

1761
Le 30 septembre on a commencé à vendanger dans le ban de Colmar, chose inouïe de mémoire d’homme.
– Grain bon et en quantité. Assez de foin, point de regain. Bon vin, en petite quantité.

1762
Le 31 mars le baromètre a chuté. De ma vie je ne l’ai vu si bas. La température est tombée à -12°. Pendant la nuit, un grand ouragan.
– Beaucoup de pain, très bonne année en tout. De l’excellent vin et en quantité. Le raisin a été mûr à la fin de juillet. On a vu du raisin précoce rouge et blanc à la procession de la Fête-Dieu.

1763
Hiver très froid. Il a commencé dès le 6 décembre de l’année précédente et a duré avec violence sans aucun dégel jusqu’au milieu de février.
Printemps beau, sec et froid jusqu’en juin. Le mauvais temps et la pluie ont commencé en juin et ont duré jusqu’à l’équinoxe d’automne.
– Assez de grain de médiocre qualité. Passablement de vin, mais très mauvais pour la qualité, aigre et vert, comme celui de 1740. Beaucoup de foin et de regain.

1764
1er avril, la fameuse éclipse du soleil, centrale pour une partie de la France et autres pays. Elle a commencé à Colmar à 9h 30 du matin. Le temps était serein. Son milieu à 11h 10 et sa fin à 12h 12. Il n’y a point eu d’obscurité, mais dans la plus grande force de l’éclipse, la lumière du soleil a diminué et pâli beaucoup. La couleur du ciel était d’un gris-bleu ; on n’a point vu d’étoiles. Le baromètre n’a pas varié, non plus que l’aiguille aimantée, mais le thermomètre a baissé à mesure que l’éclipse augmentait et il est descendu de 7 degrés. Avant l’éclipse il faisait fort chaud, et pendant sa durée la fraîcheur était très sensible. L’hydromètre a fait voir qu’il n’y a pas eu de variation dans l’atmosphère. Après l’éclipse, le temps a été très beau et serein.
Cette année a eu quelque chose de remarquable au sujet de la température en Italie, remarquée par le P. Jacquier dans la Gazette littéraire. Le 4 juillet, il est tombé beaucoup de neige dans les montagnes aux environs de Rome, ce qui a fait tomber le thermomètre à 18°C, ce qu’on a trouvé fort extraordinaire dans ce mois.

1765
Le printemps et l’automne fort beaux. L’hiver a commencé le 6 décembre et a duré très longtemps.

1766
Le froid de cette année est mémorable. Le printemps peu agréable.
Depuis le mois de mai jusqu’en juillet, de la pluie.
– Assez de grain. Foin en quantité. Vendange médiocre mais le vin est excellent.

1767
Le froid de cet hiver a été encore plus vif que l’année dernière et a duré jusqu’au 25 janvier. Le 12 janvier, le froid a été si vif qu’à midi par un beau soleil, le thermomètre est resté à -16°C et à 7h du soir, il était à -21°C.
Au commencement de février il a plu par un temps fort doux ; il y avait eu près de dix mois de sécheresse.
– Peu de grain, mauvais vin et en très petite quantité.

1768
Le 6 janvier le thermomètre a été à -22°C. Froid mémorable.
Le 21 mars, à deux heures du matin, un petit tremblement de terre qui n’a duré qu’une ou deux secondes.
Le 5 décembre, à 6h du soir, une aurore boréale assez forte. Le ciel était d’un rouge de sang jusque vers notre zénith. Il y en eut une plus belle le 28 octobre dernier qui dura depuis 6 jusqu’à 8 heures que j’ai oublié de noter.
– Assez bonne récolte pour la qualité et la quantité. Peu de vin et mauvais.

1769
Janvier fort doux ; il a tonné dans ce mois.
Le 5 mars, vers 6h du soir, une belle aurore boréale.
Froid en octobre au point que le thermomètre a été quelquefois à 5 et 6 degrés au-dessus de zéro. Du 3 au 4 octobre, de la neige.
Le 28 octobre, à 7h du soir, une magnifique aurore boréale d’un rouge très vif avec des rayons blancs jusque vers le zénith ; elle a commencé au nord et a tiré vers le couchant et a duré un quart d’heure.
– Peu de grain, beaucoup de foin et de regain. Peu de vin, mauvais et fort cher.

1770
Quantité prodigieuse de neige ; il en est encore tombé en mars et avril.
Peu de grain, peu de vin et mauvais. Beaucoup de foin et de regain.
Il y a eu cette année une cherté étonnante ; elle a commencé tout d’un coup le 20 mai. Le froment s’est vendu pendant près d’un an jusqu’à 36 livres, l’orge jusqu’à 20 livres, le boisseau de pommes de terre à 3 livres. Le vin ainsi que toutes les autres denrées ont extrêmement renchéri.
– La disette s’est fait sentir dans une bonne partie de l’Europe.

1771
1er janvier après-midi, le baromètre à 4 degrés au-dessus du variable par le vent du midi. Le thermomètre a été tempéré jusqu’après le coucher du soleil, et à 7 heures du soir, il était à 6 degrés au-dessus de zéro. De mémoire d’homme on ne se souvient pas d’avoir vu un premier de janvier si beau et si chaud. Il a fait toute la journée le plus beau soleil. L’hiver, jusqu’à ce jour, a été très doux.
11 août, 8h du matin : le baromètre à 3 degrés au-dessus de variable, le vent au midi, il y a eu un tremblement de terre ; le mouvement n’a pas été un balancement, mais une espèce de houlement de bas en haut ; il n’a pas duré une seconde.
– Assez bonne récolte en grain pour la quantité et la qualité ; le grain est toujours cher. Peu de vin et de médiocre qualité. Le vin blanc vieux ordinaire à 15 et 20, le vin rouge de 1766 jusqu’à 40.

1772
Avril fort froid ; beaucoup de neige. Le 20 avril, lundi de Pâques, elle a duré quelques jours et a fait beaucoup de tort aux arbres.
L’automne le plus agréable qu’on puisse désirer.
Une moyenne récolte ; le grain toujours cher.
La vendange généralement copieuse. En Haute et Basse-Alsace, le vin est de médiocre qualité.
Il est à remarquer que quoique l’été ait été constamment chaud, le défaut de pluie a nui au raisin. D’ailleurs la pourriture a dévasté des cantons entiers.
17 juin, grêle mémorable aux environs de Belfort, qui a saccagé 22 bans. A Belfort, presque toutes les vitres et tuiles ont été cassées.
Les grêlons d’une grosseur extraordinaire, beaucoup d’une livre.
– Une assez bonne récolte. La vendange mauvaise pour la quantité. Le froid et les pluies du mois de juin ont fait évanouir les plus riches espérances. Le ver a causé aussi bien du dégât. Le vin est bon ; le prix entre 7 et 8 livres au pressoir.

1774
Le 17 janvier au soir et pendant la nuit, un très violent vent du midi, vrai ouragan, des éclairs et un coup de tonnerre. Pendant la nuit il est tombé beaucoup de neige.
Le 10 juillet à 3h du soir, thermomètre à près de 36°C. Tout ce mois, ainsi que le mois d’août, excessivement chaud et sec. De mémoire d’homme on n’a vu un été si continuellement chaud. Très peu d’orages.
Le 10 septembre à 4h 20 du soir, il y a eu un petit tremblement de terre qui n’a pas duré une seconde. La direction a été du nord au midi.

1775
Le 5 février, dans la nuit, il y a eu un vent très violent, un véritable ouragan. Vers 3 heures du matin, on a senti une très légère secousse de tremblement de terre.
Le 26 juin, dans la nuit, il a fait un orage épouvantable, comme de longtemps on n’en a entendu ici. L’orage était au-dessus de la ville, aussi la foudre y est-elle tombée nombre de fois, entre autres sur la collégiale. La foudre est aussi tombée dans l’église des religieuses d’Unterlinden, où elle s’est divisée en trois globes qui ont fait plusieurs trous et crevasses aux murs tant de l’intérieur que de l’extérieur. Pendant le même orage, la foudre est tombée à Eguisheim où elle a incendié huit bâtiments.
Depuis ce jour, il a fait tous les jours des orages dans plusieurs parties de la province. La grêle a causé des dommages considérables, ainsi que les chutes d’eau. De mémoire d’homme il n’y a pas eu tant d’orages dangereux.
14 novembre : il a fait dans cette même journée du soleil, de la pluie, de la grêle, de la neige, du vent et du tonnerre avec des éclairs.

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1776
A Paris, plus froid pendant le mois de janvier qu’en 1709.
28, 29, 30 décembre, il est tombé une très grande quantité de neige. Depuis 1732, on n’en a pas tant vu, surtout dans les montagnes.
– La moisson est bonne. Les vendanges médiocres pour la quantité et la qualité. Beaucoup de vignes ont été gelées dans la plaine pendant le vigoureux hiver de cette année.

1777
19 février, le baromètre est sur variable, le thermomètre est à 18°C, beau et chaud, le vent au midi. Dans la journée le baromètre est descendu à trois degrés au-dessous du variable. Vers 10h du soir, il a fait des coups de vent du midi très violents. A 10 heures trois quarts, il y a eu une très légère secousse de tremblement de terre, qui n’a pas duré une seconde.

1778
Le 14 juin, sur le soir, un peu d’orage. Le temps est devenu si froid qu’il a fallu faire du feu. Il a duré ainsi jusqu’au 23 juin.
Le 7 et le 17 juin, il y a eu deux fortes grêles qui ont fait un dommage considérable à un grand nombre de bans.
Le 22 septembre, à 9 heures du soir, une magnifique aurore boréale tirant vers l’ouest. Elle a duré jusqu’après minuit. On dit que la veille il y en a eu une aussi, mais moins forte.
Dans la nuit du 25 octobre, il y a eu une inondation considérable, telle qu’on n’en a pas vu depuis mémoire d’homme. Des maisons emportées, des ponts, chaussées, vignes enlevés. Les vallées ont le plus souffert. Cette crue d’eau, aussi effroyable que subite, a surpassé celle de 1740.
Depuis plus de 30 ans, la terre n’a jamais été plus profondément gelée que cette année-ci.

1779
8 février, vers 11 heures du soir, il y a eu une forte et très belle aurore boréale, accompagnée d’un brouillard dans quelques quartiers de Colmar. On a cru qu’il brûlait. En conséquence, on a crié : au feu, et on a déjà préparé les agrès des incendies.
Février – mars : plusieurs belles et fortes aurores boréales.
De fin mars à la mi-avril : très beau temps chaud. Dès le 6 et 7 avril, on a vu aux treilles, et même dans les vignes, des feuilles : chose très rare.
Le 24 mai, lundi de Pentecôte, on a vu des pieds de vignes aux treilles et même dans la montagne, en fleurs. Les gens les plus âgés ne se souviennent pas d’avoir vu cela.
Tout le mois d’octobre très beau et très chaud. De mémoire d’homme on n’a pas vu un automne aussi constamment beau.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre, il a fait beaucoup d’éclairs et quelques coups de tonnerre. Vent violent et pluie battante qui a duré toute la journée du 4. Toutes les eaux ont prodigieusement augmenté ; beaucoup de ponts ont été enlevés.
– Moisson pas aussi copieuse qu’on l’espérait. Vendange inégale, passable dans notre vignoble pour la quantité. Le vin excellent.

1780
29 février, une aurore boréale peu forte et qui n’a pas duré.
28 avril, vers midi, un petit tremblement de terre qui n’a pas duré deux secondes. Sa direction a été du nord au sud.
Août beau et très chaud. La sécheresse a duré depuis la Pentecôte jusqu’au mois de septembre, à l’exception de quelques petits orages. On ne se souvient pas d’une sécheresse aussi longue. On a fait partout des prières publiques.
Décembre, il n’a gelé que vers Noël.
– Le grain n’a pas été cher, mais bien le foin à cause de la grande sécheresse. La vendange bonne pour la quantité et excellente pour la qualité.

1781
Le plus fort degré de froid de l’hiver a été -11°C.
Juillet constamment très chaud. Le plus fort degré de chaleur a été 36°C. Le 25, un bourgeois de Kayserberg a bu du vin nouveau.
Août, violents orages qui ont duré presque 24 heures. La foudre est tombée dans plusieurs endroits, entre autres sur le château de Rouffach. La grêle a fait bien des dégâts dans la Haute-Alsace.
Septembre : les cinq premiers jours excessivement chauds. Le thermomètre à 31°C et 33°C. Le chaud continue.
– Vendange très tôt, incroyable quantité et qualité.

1782
16 février : thermomètre à -15°C, forte bise. Le canal des Moulins (à Colmar) s’est engorgé de glaçons et toutes les maisons aux environs de la boucherie ont été remplies d’eau. Il a fallu sortir du premier étage par des échelles.
Tout le mois de mai, froid et pluie. Il a fallu faire du feu presque tous les jours.
-La moisson de cette année a été abondante en froment. Le seigle n’a pas réussi, l’orge non plus, jamais on ne l’a vu si cher. Vendange tardive, le vin ne sera pas de la première qualité, mais bon. Le blanc s’est vendu au pressoir à 4 livres et plus.

1783
Du 5 au 18 janvier, temps toujours doux et pluvieux. Le thermomètre n’a jamais été plus bas que -5°C et souvent au-dessus de zéro. Les eaux ont beaucoup grossi.
Juin : brouillards très forts en plaine, comme en automne. De mémoire d’homme on n’a vu pareil phénomène au mois de juin. Le 19, jour de la Fête-Dieu, on n’a pas pu faire la procession en Alsace, à cause de grosses pluies.
27 juin : orages très violents, la foudre a tué un homme à Epfig, un autre à Guevenatten. L’eau entrait dans les maisons jusqu’au premier étage et a détruit quelques bâtiments. La grêle a aussi fait de grands dommages.
Le 1er juillet, le brouillard a commencé à diminuer. Pendant la durée de ce long et singulier brouillard, matin et soir, on pouvait fixer le soleil dont le disque était du plus beau rouge. Le 3 juillet le brouillard a repris, mais moins fort et a duré jusqu’au 20. Le 25, le brouillard a cessé.
1er août, très chaud, le thermomètre atteint 37°C.
Octobre constamment très beau et chaud. De mémoire d’homme on n’a pas vu de plus bel automne.
Le 21 décembre, à 8h du matin, le thermomètre a été à -18°C, mais l’après-midi le temps s’est radouci. Dans la nuit, il a plu et le 1er janvier 1784, à 8h du matin, il a fait 2°C. Jamais je n’ai vu un changement si prompt : 20 degrés de différence en 24 heures.

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La suite dans un prochain article ..

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